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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Outrage
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Dimanche 20 mai 2012. C'est un tonnerre atone qui gronde sur la ville. Recouvre le tumulte urbain. Moteurs, klaxons, cris, rires. Seule la bichromie des sirènes se soustrait au flou. Je suis une âme errante. En orbite obstinée autour du désastre. Car oui, il y a désastre. Dans l’alcôve de mes nuits et l'oubli de mes jours. Désastre grondant dans mes veines. Sous ma peau qui appelle l'outrage. Griffée, mordue, fouettée, brûlée. Qu'il reste du temps. Qu'il me reste tant.
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Aube rouge
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Vendredi 21 mars 2014. 171; À un moment de la nuit,. Tout est calme sur la surface de la terre. Les insomnies ont du bon. Pensée consolatrice lorsque la nuit finit enfin. Lorsque l’odeur de l’aube se fait enfin sentir. Alors que naît l’étrange vertige. Du manque de sommeil. De l’excès de vide. Alors que je relis la récolte de la nuit :. Quelques phrases notées d’un livre de poésie. Qui a accompagné les heures solitaires. Seule la couleur du ciel rassure. Inscription à : ...
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: La bête
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Dimanche 20 janvier 2013. Combien de temps sous la douche brûlante? Je hais les douches brûlantes -. La peau n’a pas fondu. Rien n’a changé. Je sais bien :. Derrière le moche rideau de douche. Le monde est toujours là. Je pèse des tonnes. Impossible pourtant de m’arrimer au sol. Ça flotte trois mètres au-dessus. La bête ne fond pas. 9834; John Surnam : Nestor's Saga (The Tale Of The Ancient). Libellés : Dans le blanc de los. 22 janvier 2013 à 20:03. C’est évident&#...
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Des ailes poussent au fantôme
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Mardi 14 avril 2015. Des ailes poussent au fantôme. J’ai traversé des villes baignées de vie. Ballets d’automobiles, de piétons. Passants qui discutent, s’affairent. Sourires, éclats de rire. Archipels de bistrots, de marchés, de places du village. Vieilles pierres lascives chauffées par le soleil. Et qui réchaufferont, plus tard, le cœur des vivants. J’ai désiré cette vie. La lumière n’étouffe plus, n’aveugle plus, n’anesthésie plus. Elle danse, crépite. Aimerait vraime...
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Murs
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Samedi 27 avril 2013. 171; Je suis entré dans la nuit sale,. Et je m'y suis enfermé fièrement. Grandie au pied de l'édifice maternel,. Les murs n'ont pas d'oreilles ;. Réflexe des profondeurs :. Les maxillaires se soudent,. Pris dans la glu des origines,. Laissent passer un mince filet d'air. Je me rends à l'évidence :. Personne n'écoute personne,. Les murs n'ont pas d'oreilles. S'il s'agit de la réalité du. Ou de la réalité de mon. Les murs n'ont jamais eu d'oreilles,.
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Stase
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Mercredi 1 février 2012. À quoi jouent tous ces gens? Tous plus sérieux les uns que les autres. Serrer son sac. Fort. Écouter. Si peu. Alors s’imposent la stase. Alors se dévoile ce que l’on s’appliquait à ignorer :. C’est parce que les courants d’air nous traversent. Que nous nous rêvons hermétiques ;. Parce que nous arpentons tous les mêmes couloirs. Que nous nous focalisons sur nos pieds ;. Parce que nous sommes si étroitement entremêlés. Alors nous le méprisons ;.
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: S’accrocher
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Samedi 17 mars 2012. L’homme est fermement agrippé à la barre de métal. Le tramway est pourtant arrêté depuis quelques minutes. Une femme veut descendre. L’homme est sur son passage. Ses yeux scrutent l’entour. Il lance une main vers la barre d’à côté. L’autre reste en arrière. La nouvelle branche éprouvée, il se rassemble. Le tramway est toujours à l’arrêt. Quelle que soit la situation. Quels qu’en soient les paramètres objectifs. L’homme s’attend au pire. AU FIL DU WEB.
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Vanitas vanitatum
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Mercredi 2 novembre 2011. 171; Nombreux sont ceux qui croient penser. Alors qu’ils se contentent de réorganiser leurs préjugés. À force d’observer le destin outragé de ces dames savantes. Suivies ou précédées de bien fades gourous. En un triste balai d’intérêts bien pesés. Le vertige m’étreint, la peur et la tristesse aussi. Ils lissent et policent leur esprit trop huilé. Qui glisse, sentencieux, sûr de ses accointances. Et jamais ne hoquette ni ne grince. C’est év...
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: B...
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Samedi 11 juin 2011. J'avais écrit ces mots pour un autre. Mais je les écrirais tout pareil pour toi :. Elle regarde l’homme torturé par la vie qui résiste et elle prie en secret pour que la torture soit longue. Pas pour qu’il souffre, non, mais pour qu’il vive. Pour qu’il reste ici, en ce monde. Avec nous.". Happy birthday to you! Underscore : C'est remarquable de marcher sur une ligne blanche. Libellés : La douceur bleue de lair. 11 juin 2011 à 18:07. Tu as des soucis?
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Il faut imaginer Sisyphe heureux...: Le goût de l'eau sauvage
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Il faut imaginer Sisyphe heureux. Dimanche 1 mai 2011. Le goût de l'eau sauvage. Mon père portait le pique-nique dans un vieux sac à dos. Nous – un cousin, un oncle… je ne sais plus - portions des sacs de jutes vides bricolés de bretelles improvisées. C’est assez curieux : seuls les hommes nous accompagnaient. Je ne saurais dire pourquoi. Et pourquoi moi j’étais de la partie. Un privilège? Est-ce pour cela qu’il m’emmenait? Ces questions resteront sans réponse. Je n’en veux d’ailleurs pas. Tout le monde ...